Salsa : Et que ça sauce !
14 septembre 2015 - LoisirsNo Comment   //   2678 Views   //   N°: 68

Par ces temps frileux, rien de mieux qu’une danse qui réchauffe et qui échauffe pour garder la température au max ! La salsa (sauce en espagnol) est sûrement l’une des danses latines les plus appréciées du moment. Notamment à Tana où on la sert à toutes les sauces… 

Sensualité, plaisir et souplesse, la salsa se danse sans modération. Elle réunit les bons ingrédients pour le bien-être du corps et de l’esprit. Idéale pour ceux et celles qui encore ont du mal à décomplexer sur la piste. Originaire de Cuba et devenue populaire aux États-Unis dans les années soixante-dix, cette danse combine différents styles et formes musicales : on y retrouve par exemple le mambo, la bomba, la charanga, le sexteto… Cette (pro) fusion de rythmes explique l’engouement de nombreux danseurs chorégraphes malgaches pour cette danse. Certains n’hésitent pas à l’enseigner, comme Michel Zozo de la Compagnie M2Z Dance.

Dans son école d’Ampandrana, ouverte de 7 heures à 22 heures, il enflamme la piste à coups de salsa, bachata, kizomba et autre merengue endiablé. 

« La salsa est une danse très rythmée et comme les Malgaches ont le rythme dans la peau, ils s’adaptent facilement. Mais il y a des règles à suivre. Les techniques d’exécution sont très importantes. » Avec trois genres de salsa différents, la cubaine, la portoricaine et la colombienne, la première reste toutefois la plus prisée et surpasse même toutes les autres danses de salon ! « La salsa garde la même structure quel que soit le genre, mais chaque pays y a mis un peu de sa sauce. C’est d’abord une musique à quatre temps, mais comme dans la danse, le principe de l’aller-retour est toujours présent, on a ce rythme à huit temps. »

Les spécificités de la salsa cubaine, c’est qu’elle marque une pause au quatrième et huitième temps et se danse de façon circulaire contrairement à la salsa portoricaine, plus linéaire et sportive. « Il y a un changement de place permanent entre l’homme et la femme. On remarque aussi quelques touches de rock au niveau des jeux de mains. » La salsa cubaine n’est pas faite pour les flemmards, tout le corps est mis à contribution : flexion et balancement des pieds, allure pliée, secouer les épaules, la poitrine, la tête, le ventre, la hanche, les cuisses, les genoux et les chevilles… tout ça en même temps ! « C’est une danse efficace pour tous ceux qui veulent travailler leurs muscles de façon ludique et surtout améliorer souplesse et maintien », assure Michel Zozo. Avec sa partenaire Sarah, il propose également des stages d’initiation et de perfectionnement en salle privée tous les jeudis à La Suite 101 à Antaninarenina à partir de 19 heures. Une occasion de passer un bon début de soirée bien pimentée, comme la sauce qui va avec…

Salsa (Michel Zozo) : 033 04 137 16

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