Ryse : Son of Rome
Avancer, cogner, saigner les barbares à coups de glaive, Ryse se résume à peu près à ça.
Un super-péplum, esthétiquement irréprochable, mais avec un manque criant d’originalité au niveau du scénar.
Bref, on en a vite plein les cothurnes…
Annoncé en grande pompe comme porte-étendard technologique de la console Xbox One de Microsoft en 2013, Ryse ne dément pas les ambitions premières de ses créateurs.
Il est extrêmement beau ! De quoi vous décrocher la mâchoire, avec sa mise en scène hollywoodienne fourmillant de détails dans l’animation des soldats, et le rendu quasi photographique des visages.
Le problème, c’est qu’il n’y a que ça ! Le gameplay convenu mêle enchaînements de coups simplistes, plein de QTE (Quick Time Event), ces actions à exécuter en pressant certains boutons dans un timing serré, et une répétitivité extrême.
Son scénario (dont, il faut l’avouer, tout le monde se fiche) vous met au contrôle du centurion Marius Titus, dont la famille a été tuée par les barbares.
Assoiffé de vengeance, il part donc tuer tout ce qui ne porte pas l’uniforme de la légion romaine.
Porté par un soufflé épique rappelant certains grands moments du cinéma, Ryse nous gratifie de séquences impressionnantes où notre Marius Titus mène des hordes de soldats sus à l’ennemi.
Pour camoufler un peu la monotonie du jeu, les concepteurs ont mis l’accent sur la brutalité des exécutions souvent sanglantes et les ralentis très cinématographiques.
Durant le jeu, on peut choisir de faire gagner un bonus de vie, d’expérience de dégât ou de rage à son personnage. Attention, quand il a la rage, il trucide à tour de bras !
La répétitivité du jeu aura bientôt raison de vous si vous n’êtes pas fermement décidé à le terminer d’une traite (six heures, suivant le niveau de difficulté).
Bref, un visuel impressionnant qui n’attend que la sortie d’une prochaine démo technique travestie en jeu…
Note : 5/10
Crytek/Microsoft Studios – Beat them’all / Hack’n slash – disponible sur Xbox One, PC
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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mag no media n01 - avril 2024
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