Licence emblématique du jeu vidéo « Need For Speed » n’a cessé d’innover à travers ses éditions successives. Repoussant ses limites, ce nouvel épisode se présente comme un « Fast and Furious » à monde ouvert. Vous avez dit vroum ?

Le mois de décembre. Noël. L’époque des cadeaux. Et aussi le gros boom du marché des jeux vidéo. Que de jeux à voir, à tester, à jouer ! Dans tout ce choix, difficile de n’en choisir qu’un. Surtout lorsque la masse de mauvais jeux côtoie sans distinction les réelles pépites ; l’offre est si grande qu’il devient facile de s’y dissimuler, même si les meilleurs titres parviennent toujours à se frayer un chemin vers la lumière. Cette année, plus difficilement, car, soyons honnêtes, décembre 2017 n’est pas gâté en termes de grandes nouveautés. Entre les remakes, les remasters et autres titres aussi inconnus qu’étranges, difficile de faire le bon choix. Heureusement, le catalogue de novembre a été généreux. Et parmi cette belle offre, le dernier bijou né de la licence Need For Speed.

Ce qui impressionne le plus dans ce nouveau volet de la saga emblématique de jeux automobiles, c’est sa mise en scène. Car si l’inspiration des films d’action se faisait ressentir dans les précédents opus, c’est Payback qui en met plein la vue. Lorsque l’on prend en main la manette, la frontière entre un jeu et un blockbuster hollywoodien à la Fast and Furious est fine. Et si certains craignent que cela dénature le côté jeu vidéo, l’immersion est telle que l’on sent à peine les transitions entre cinématique et phase de gameplay, tant le côté cinématographique a été pensé afin de s’intégrer parfaitement dans la logique vidéoludique. L’immersion est d’autant plus effective que l’intelligence artificielle s’adapte au comportement du joueur, donnant un côté réaliste et imprévisible aux courses poursuites chères à la série, dans des scènes spectaculaires où les voitures de police coordonnent leurs actions.

Mais est-on obligé de suivre le mouvement comme dans un film où l’on n’est pas maître de ce qui se passe ? Eh bien non ! Pour la première dans l’histoire de la saga, Need For Speed offre un véritable monde ouvert. Une fois une mission terminée, le joueur a le loisir de parcourir un pseudo-Las Vegas portant le chaleureux nom de Fortune Valley. Avec des quêtes annexes bien pensées, le jeu permet tout de même au joueur de souffler entre deux chasses à l’homme, ce qui prolonge d’autant l’expérience de jeu. Reste à voir comment le titre s’installera sur la durée, notamment à travers des DLC pour prolonger la durée de vie. Mais pour l’instant, Need For Speed Payback se présente comme un must-have.

Note : 9/10

#EymericRadilofe