Mocafé
15 octobre 2014 - SortiesNo Comment   //   3024 Views   //   N°: 57

Comme à Maurice

Ouvert depuis mars à Ivato, Mocafé est le nouveau point de ralliement des Mauriciens de Tana, mais pas que !  Briani, gajak, brochettes… toute la gastronomie de la petite île des Mascareignes s’offrent à vous en une invitation au voyage haute en couleurs.

Mélange de pub et de restaurant,  Mocafé  (« mon café » en créole mauricien) traduit fort  bien le concept original de cet établissement géré par Steve et Careen Cunden, deux Mauriciens établis à Mada depuis deux ans et demi.  « On veut partager notre culture culinaire qui est très variée, à l’image de la population mauricienne, avec ses influences créoles, indiennes, chinoises et européennes. Tout ça coloré et plein de saveurs ». Pour autant, Steve et Careen ne se considèrent pas comme des restaurateurs, « juste des gens qui s’amusent avec la nourriture », précisent-ils. « A l’origine, on n’était pas dans la restauration. Mais quand notre contrat  à Madagascar est arrivé à sa fin et vu qu’on se plaisait bien ici, on a décidé d’ouvrir cet établissement à Ivato. Quelques mois de travaux  et voilà le résultat ! » 

Careen derrière les fourneaux, Steve en salle, tout cela fonctionne harmonieusement tous les jours de 8 heures à 22 heures, avec même des pointes jusqu’à 2 ou 3 heures du matin les vendredis et samedis. Parmi les spécialités les plus appréciées, les gajak (amuse-gueule mauriciens) du Panier créole, avec le fameux bonbon piment, un  gâteau pimenté, ou le hakien qui ressemble à s’y méprendre aux nems, à la différence de sa garniture et de son côté plus croustillant. Et bien entendu le fameux briani mauricien, un plat à base de viande et de riz basmati, très relevé au niveau des épices. « On ne le fait pas trop souvent parce qu’il coûte un peu cher à réaliser. On le  propose surtout les vendredis et samedis ». Pour les Mauriciens vivant à Tana, c’est l’occasion de respirer un peu l’air du pays,  pour les autres une véritable invitation au voyage.

Pour l’été qui vient, le Mocafé va s’orienter un peu plus vers les grillades à la mauricienne. « Nos brochettes mixtes,  de zébu ou d’agneau  sont assez différentes de celles d’ici.  Avec bien sûr la salade de riz à la mauricienne en accompagnement. » Tout cela pour des tarifs évoluant entre 8 500 et 15 000 ariary. Autant dire un prix d’ami ! Le Mocafé est toujours animé  avec ses joueurs de fléchettes, mais c’est surtout le soir, après 17 heures,  qu’il devient un lieu hautement cosmopolite avec ses tablées de Sud-Africains, Britanniques, Hollandais, Brésiliens, Mauriciens et bien sûr Malgaches. Les vendredis, le karaoké est roi, et des soirées tarot devraient bientôt s’ajouter au programme. « Si l’endroit était plus grand, on aimerait bien organiser des soirées séga, mais on peut tout juste accueillir dans les 30 personnes… » Steve Cunden n’hésite pas à empoigner le micro à l’occasion pour mettre l’ambiance : « A Maurice c’était mon passe-temps favori, j’avais un groupe appelé Revivals reprenant des chansons des années 60. » Alalila, tout s’explique !  

COMMENTAIRES
Identifiez-vous ou inscrivez-vous pour commenter.
[userpro template=login]