Mendrika Ratsima répond au questionnaire Pivot
La dessinatrice Mendrika Ratsima répond du tac au tac au fameux questionnaire de Bernard Pivot. Dix questions pour aller au fond des choses, pas plus !
Votre mot préféré ?
C’est de la folie ! Ça m’inspire !
Le mot que vous détestez ?
Lamoady (Etre à la mode), je trouve ça vulgaire. Juste pour suivre la tendance !
Votre drogue favorite ?
L’imperfection. Je me retrouve dans mon petit bordel quand j’étale mes pinceaux, mes couleurs…
Le son, le bruit que vous aimez ?
Celui du saxophone ! J’adore le jazz.
Le son, le bruit que vous détestez ?
Les grincements de chaussures, de la craie, de la fourchette contre l’assiette.
Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Putain ! Je te le dis toujours dans n’importe quelle circonstance !
Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Une femme, je trouve que les femmes ne reçoivent pas assez de reconnaissance.
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Maîtresse d’école, je trouve ça chiant !
La plante, l’arbre ou l’animal dans lequel vous aimeriez être réincarnée ?
Je dirais juste un arbre. Il vit longtemps et je pourrais voir défiler pleins de choses devant moi. Je peux rendre service à la nature à condition de ne pas devenir du papier ou du charbon !
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous après votre mort, l’entendre vous dire ?
Je te pardonne pour toutes tes conneries. Il y a pleins de gens qui sont impatients de te retrouver !
Propos recueillis par #AinaZoRaberanto
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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mag no media n01 - avril 2024
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