Maholy Andrianaivo : « Pas élitiste »
Maholy Andrianaivo, la trentaine, est une journaliste passionnée et elle se doit de jeter un oeil sur les travaux de ses confrères. Ceux de no comment® n’y échappent pas ! Depuis 2011, les éditions du magazine sont entreposées sur l’étagère de sa chambre. Maholy Andrianaivo est impressionnée par le côté humain de no comment®. « J’apprécie le fait de mettre en avant le profil psychologique de la personne à traiter. En tant que lecteur, cela nous amène à vouloir en savoir plus sur l’univers et les activités de la personne en question. J’aime cette manière de croquer les portraits. » Lorsqu’elle a rendez-vous avec ses interviewés dans des restaurants, elle n’hésite pas à prendre un exemplaire tous les mois. Elle adore lire la rubrique Éco, cette filière étant un pilier incontournable du développement d’un pays. Maholy Andrianaivo est convaincue qu’il faut intéresser coûte que coûte les lecteurs aux sujets économiques. Pour elle, no comment® réussit bien.
« Le magazine a une manière efficace de traiter l’économie. Dans les articles, on utilise des mots simples, pas trop de chiffres ni de mots techniques qui donnent mal à la tête. C’est ce qui peut faire intéresser le sujet au plus grand nombre. Ce n’est pas élitiste. En plus, il y a un graphique où on peut visualiser les données d’une manière globale. » En tant que journaliste, Maholy Andrianaivo est d’humeur curieuse et ne rate jamais de découvrir ceux qui font bouger la ligne. « C’est ma rubrique préférée. On y traite les citoyens lambda qui font quelque chose pour la communauté. Ils méritent d’ailleurs qu’on parle d’eux. » La seule reproche de Maholy Andrianaivo porte sur la mise en page. « Des fois, les images et les textes ne respirent pas. Le s pages ont besoin d’être plus aérées. » C’est noté !
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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Mag No Media 27 Fév
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