Livre du mois de Mai: Mada 67 de Pascal Grimaud

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Mada 67, journal (2009-2013)

1 mai 2014 - Livre du mois No Comment // 2340 Views // N°: 52

Mada 67, journal (2009-2013) par Pascal Grimaud

« Un chien mort. Un homme qui dort. Ou l’inverse. Les photos de Pascal Grimaud laissent peu de place à l’approximation, encore moins à l’exagération. Elles ne sont pas là pour plaire. Elles disent, et c’est tout. Elles sont à peine malgaches, elles ne le sont même plus du tout quand l’œil se resserre sur la « chose vue » – chose prise dans sa portée la plus universelle – pour en chasser l’anecdote, le décor « hors sujet », tout ce qui trahirait une intention de couleur locale.

Il le confesse, les scènes à la Géo, « c’est beau, mais ce n’est pas pour moi… » Pascal Grimaud, né en 1969, vit et travaille à Marseille. En 2004, il publie son premier livre Le bateau ivre, histoires en terre malgache, suivi en 2006 de Filles de lune, de l’archipel des Comores à Marseille. En 2001, il obtient le prix Révélation du festival Terres d’images de Biarritz pour son travail sur la prison d’Antanimora à Madagascar, et la mention Portfolio Remarqué au Prix Kodak de la critique.

« Mada 67, journal (2009-2013) », par Pascal Grimaud, no comment Edition, 64 p. Prix : 65 000 ariary.

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édito

Show cacao !

Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.