L’esthétique selon Lili
10 août 2016 - Cousins-cousines DiasporaNo Comment   //   2278 Views   //   N°: 79

Lili Fanjanirina a le sens de l’esthétique. Ses clients ne s’y trompent pas, puisqu’ils la suivent pas à pas. Son salon, empreint de zénitude, lumière tamisée et bruissement d’eau qui coule, n’est pas sans rappeler l’atmosphère de sa ville d’eaux natale, Antsirabe.

Lili Fanjanirina est plus connue à La Réunion sous le nom de Fanja Doray. Elle quitte les hauts plateaux à l’âge de 22 ans, mais avant de poser ses valises à Saint- Pierre de La Réunion, elle découvre deux autres îles, La Guadeloupe et Mayotte. Quand on vient d’Antsirabe, le bien-être n’a pas de secret. C’est en Guadeloupe qu’elle décroche son CAP et brevet professionnel d’esthétique. De retour dans l’océan Indien, elle devient pourtant secrétaire médicale à Mayotte. Ce n’est qu’à son arrivée à La Réunion, après avoir été invitée à un défilé de mode, qu’elle s’intéresse véritablement au monde de la beauté et du bien-être.

Elle travaille tout d’abord en parfumerie, puis pendant cinqans dans un spa à Saint-Denis. Lili apprend vite et bien, les massages relaxants ou énergisants n’ont bientôt plus de secrets pour elle, complétant sa gamme de compétences avec le maquillage et l’épilation. Vient le temps pour elle de se mettre à son compte. Sans étude de marché, mais avec une belle clientèle déjà prête à la suivre. Son salon L’Empreinte ouvre ses portes il y a tout juste un an.

Un peu de pub, beaucoup de bouche à oreille, chaque cliente qui passe entre ses mains est déjà fidélisé ! Son secret ? « Disponibilité, efficacité, discrétion », confie Lili qui attache beaucoup d’importance au goût des autres. Sa clientèle haut de gamme est exigeante ;le diagnostic, le conseil et l’orientation ont autant d’importance que le geste technique. Ses prestations sont plus chères qu’ailleurs, mais elle assume ce surcoût lié à l’utilisation de produits d’excellence.

Dans cet univers « gloire et beauté », la culture malgache n’est pas oubliée, puisque tous les jeudi soirs elle rejoint le petit groupe Kalon’ny Fahiny. Une communauté d’une quinzaine de Malgaches qui reprend a capella le répertoire des chants traditionnels des hauts plateaux. Eh oui, toutest tellement mieux en chantant !

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