Le Raffiné : La Chine se met à table
14 septembre 2015 - SortiesNo Comment   //   2933 Views   //   N°: 68

En juillet dernier, le restaurant Le Raffiné a ouvert ses portes dans le quartier de Manakambahiny. Un rendez-vous gourmand destiné aux amateurs de cuisine chinoise, préparé de main de maître par un jeune chef plein d’idées !  

Cap sur la Chine ! Depuis un certain temps, la cuisine chinoise gagne de plus en plus d’amateurs dans la capitale malgache. Les restaurants chinois augmentent en nombre et personne ne s’en plaint. Ouvert depuis mi-juillet du côté de Manakambahiny, Le Raffiné vient s’ajouter à la liste. Son propriétaire, Chan Siong Nehemie Gaël, qui est aussi aux fourneaux, est un jeune métis sino-malgache de 25 ans. Son ambition, remettre au goût du jour les plats chinois traditionnels, mais avec sa touche bien à lui. D’où le slogan de la maison : « Goûtez la différence »

Derrière lui, déjà une belle expérience avec plusieurs années de stage à l’Hôtel Colbert et au Café de la Gare, sous la direction de chefs de renom.

Si la cuisine est chinoise, ici pas de ces ingrédients « bizarre » comme du serpent, du requin ou des nids d’hirondelles. « On est à Tana, pas à Beijing. Il faut s’acclimater, sans toutefois perdre son identité », estime le jeune chef. Et sur sa carte, on peut ainsi voir quelques plats français, mais « cuisinés à la chinoise », précise-t-il. Un effet très sympathique de ses stages en cuisine française. Il en est de même de sa soupe tamatave, une recette typique de la côte Est qu’il accommode à sa façon. « Disons que ma cuisine est comme un Chinois qui parle français, malgache ou anglais… l’accent est toujours là. » Rigoureux dans ses dosages, d’une exactitude quasi scientifique, il mesure au gramme ou au millilitre près les ingrédients de ses plats. « C’est pour la santé de ma clientèle, mais aussi pour le goût. Tous mes plats sont légers et diététiques », affirme-t-il.

Mais le point fort de ce restaurant est le quartier où il est implanté : un coin calme de Manakambahiny. La capacité de la salle qui n’excède pas les 50 couverts contribue aussi à cette sensation de quiétude. « Le centre-ville et le quartier chinois de Behoririka sont déjà saturés. Je ne parle même plus des heures d’embouteillages qu’on doit se taper pour aller manger dans ces quartiers. Ici, la clientèle peut venir à n’importe quelle heure de la journée et de la soirée sans avoir à se soucier des bouchons… » Loin des klaxons et de l’agitation citadine, on goûte avec bonheur la douce musique qui berce le repas. Expérience à refaire !

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