Le 27 : Un parfum de Tunis
26 avril 2017 - SortiesNo Comment   //   1661 Views   //   N°: 87

Unique table spécialisée en cuisine tunisienne de la capitale, le 27 à Ampandrana se veut à la fois un lounge bar, un centre d’activité sociale et bientôt un café-théâtre. Histoire de déguster un couscous royal entre deux karaokés tout en contribuant au bien-être d’orphelins, qui dit mieux ?

Restaurant, lounge, cabaret, afterwork, jazz, karaoké, après-midi ou soirées cartitatives, le 27 touche à tout depuis son ouverture le 22 décembre dernier. Sa grande salle de 100 m² peut accueillir dans les 80 personnes du mardi au samedi, entre 13 et 23 heures (voire plus tard, selon la clientèle mais rarement au-delà de 2 heures). Tahina Razafimanantsoa, propriétaire-gérante des lieux, et son compagnon Marwen Sakly ont ainsi baptisé l’établissement en référence à la date anniversaire de ce dernier (le 27 février).

Et le couple malgacho-tunisien n’a pas fait les choses à moitié : « Chaque 27 du mois, nous offrons gratuitement des cocktails ». Des cocktails à tarifs « raisonnables » puisqu’ils n’excèdent pas 10 000 ariary pour ces messieurs et 8 000 ariary pour ces dames. Parmi eux : le « Honey Comb » à base de miel, de bière, de whisky et de sirop, ou encore le fameux « Dry Martini de James Bond », avec modération bien sûr.

« Nous sommes un restaurant à la base, mais la demande en lounge bar et karaoké a été la plus forte », explique Tahina. Ils ont donc élargi leconcept, sans dénaturer l’idée originelle. « On veut familiariser les gens avec les plats tunisiens, d’où nos événements consacrés à leur découverte, et les soirées orientales avec danseuses qui iront dans ce sens. »

En terme gastronomique, on peut se rassasier d’un couscous royal bien chargé en poulet, merguez, pois-chiches, raisins secs et bien sûr semoule. A découvrir également les fameuses feuilles de bricks traditionnelles de la cuisine tunisienne , garnies de thon, de fromage, de câpre et d’œuf accompagné de salade. Ou encore le « doigt de Fatma » , ce cousin maghrébin du nem avec du poulet mariné au citron et aux épices. Un délice. Le 27 prévoit même d’élargir sa carte en proposant du méchoui dans les six prochains mois.

A noter toutefois que le restaurant n’est pas Halal : « Cela n’exclut pas les consommateurs de plats Halal, puisque les couverts qui leur sont destinés sont séparés de ceux utilisé pour le porc », explique Marwen.

Socialement engagé, l’établissement accueille un événement caritatif par mois : « Les bénéfices (hors boissons Star) vont à des associations. Nous avons déjà travaillé pour ces événements de bienfaisance avec Monsieur Sayda, puis Tann Faya en mars. Doubl’e’nn leur succèdera le 22 avril. » Les Paulins des Sœurs Bel’Air et leurs 140 enfants à charge ont ainsi déjà pu bénéficier du soutien du 27. Prochainement, l’établissement ambitionne d’apporter sa contribution à l’EPP d’Ankadivato, par des dons de livres.

Le 27 n’est pas prêt d’arrêter sa diversification. Depuis mars, des « afterwork de groupe » sont proposés du mardi au jeudi : 3 litres de Mojito, 1 litre de jus de fruit, des brochettes, le tout pour 50 000 ariary – idéal psi on est un groupe de 4 ou 5. A venir également : des soirées dancing (MPX de la RDJ est déjà venu mixer à l’ouverture), soirées jazz et des karaokés live qui font participer toutes les tables de la salle : « La plus animée se voit offrir une ou plusieurs pizzas. » L’instauration d’un café-théâtre est aussi prévue pour que les artistes en herbe puissent venir s’y exprimer: chanteurs, peintres, musiciens, poètes, écrivains …

Enfin, innovation de choc, le 27 travaille actuellement avec les établissements voisins pour créer un service d’escorte des clients jusqu’aux taxis les plus proches. Suffisait d’y penser !

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