Il était une femme…
Il était une femme…
« Pas de militantisme dans ses clichés. Pierrot Men médite, mais ne se porte pas en juge. Il témoigne simplement d’une immense affection pour les femmes de son peuple, et plus particulièrement pour celles qui ne s’expriment pas : lessiveuses, petites vendeuses de tomates, cuisinières ou prostituées.
On sent un désir, un besoin de montrer la réalité de leur condition. Le livre est rythmé par leur vie quotidienne faite de joies, de rires et de souffrances : le travail souvent ingrat, ou les fêtes, heureuses, famadihana, circoncisions, événements religieux et festins.
Malgré le nom de fanaka malemy (mobilier fragile) que la langue malgache leur donne, elles apparaissent comme les piliers d’une société où les traditions pèsent lourd (…)
La petite fille comme la grandmère sont attachées à une multitude de corvées répétitives, pénibles et physiquement éprouvantes : tirer des filets, nettoyer du linge, creuser une mine, vendre son corps. Mais Pierrot
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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Mag No Media 27 Fév
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