C’est vous qui le dites

Coups de coeur, coups de gueule, envie d’envoyer un message à une personne qui vous est chère ou simplement de vous exprimer… cette rubrique vous est dédiée. Envoyez vos mails à courrier@nocomment.mg, nous les publierons.

Internet pour plus de transparence
Ah ça, c’est rien de le dire ! J’ai particulièrement aimé l’accroche humoristique sur Justin Bieber et compagnie. D’ailleurs, c’est ce que je préfère dans tous vos articles, cette pointe de second degré sans pour autant verser dans le ridicule. Mais bref, retournons-en au fait. En lisant cet article sur le digital, j’ai directement pensé à comment les Malgaches tireraient profit d’Internet. Même avec un taux de pénétration au service Internet encore faible de 5,42 % (2015), il est tout à fait possible d’utiliser Internet en gage de transparence. Et je dis cela en tant qu’activiste. Les institutions publiques pourraient par exemple publier sur leur site toutes les données relatives à l’entrée et à la sortie de la finance publique. Car moi, personnellement, je ne sais rien de ce qui se passe dans nos affaires de dépenses et recettes. Je ne sais même pas où vont les impôts que je paye chaque année. Qu’est-ce qu’on fait de toutes les subventions qu’on reçoit étant donné que rien n’avance dans ce pays. Le fait de publier régulièrement ces types de données en ligne permettront peut-être un jour de rendre le pays plus transparent dans toutes ses démarches. Vous direz peut-être que je rêve mais les grandes prouesses viennent toujours des grandes idées. Il faut savoir oser et j’ai dit le fond de mes pensées.

Sylvain Rafidy

Les pendules à l’heure
Cela m’a fait un grand plaisir de lire un article sur Théo, grand horloger d’Ambatomainty (no comment® décembre 2017). Une tête qui ne m’est pas du tout inconnue car c’est un grand ami d’enfance de mon père. C’est vrai et j’en témoigne, il est l’une des rares personnes qui a une énorme passion pour son métier. L’horlogerie n’a aucun secret pour lui il aime mettre les pendules à l’heure ! Parfois, même si je n’ai aucune montre à lui faire réparer, je passe du temps dans son atelier rien que pour écouter comment il fait pour ramener à la vie des vieilles carcasses délaissées depuis des années dans le grenier. Oui, c’est vrai, la génération d’aujourd’hui a peu d’intérêt pour ce genre de métier mais à voir comment le bon vieux Théo se sent bien dans son travail, on a envie de suivre ses pas.

Une lectrice passionnée

La douleur
Cette année, j’aurais appris une chose : la douleur est inévitable. Qu’on le veuille ou non, elle s’immisce dans nos vies tel un visiteur silencieux qui aurait choisi d’y élire domicile. La douleur peut prendre différentes formes. Elle peut provoquer un léger inconfort, être lancinante ou insupportable et nous isoler du reste du monde. La douleur, nous apprenons à vivre avec. Nous l’anesthésions, nous la surmontons, nous l’embrassons jusqu’au jour où elle finit par devenir une part de notre être. Au fil du temps, nous nous efforçons de la faire taire en espérant qu’elle décide de nous quitter d’elle-même. Nous caressons tous l’envie secrète de nous réveiller un jour sans aucun souvenir de nos douleurs passées. En attendant que ce jour arrive, choisissons de rester optimistes. Ce jour viendra tôt ou tard.

Kharin Razafindraibe

La Réunion Kely : Prise de conscience
En fidèle lectrice de no comment®, j’aime me replonger dans la lecture des anciens numéros du magazine. Cette fois-ci, j’ai pris du plaisir à redécouvrir les pages du n°93, sortie en octobre 2017. Une vieille douleur s’est ravivée en moi lorsque j’ai relu la rubrique Grand Angle de ce numéro, intitulée « Scènes d’assainissement à la Réunion Kely ». Lors de sa parution, cet article avait déjà éveillé en moi une profonde tristesse. Découvrir qu’à l’heure actuelle certains de mes compatriotes sont traités comme de la vermine indésirable me révolte. Cela m’a également amené à me remettre en question. Souvent encline à me plaindre pour les petites broutilles du quotidien, j’apprends aujourd’hui à apprécier ce que j’ai et à en être reconnaissante car je sais maintenant que des gens vivent dans une misère sans nom et qu’ils donneraient tout pour avoir ne serait-ce que le quart de ce j’ai. Il m’arrive de repenser à Rakotoarisoa Gervais, résident de la Réunion Kely dont le « trano-sachet » et les affaires ont été brulés par la police communale. Vit-il toujours dans la misère de la Réunion Kely ? A-t-il réussi à s’en sortir ? Des questions qui resteront pour moi, sans réponses…

Morgane

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