Cotte Giovani : « J’apprends la culture malgache grâce au magazine »
Pour le Mauricien Cotte Giovani, ancien journaliste et amoureux de la Grande Ile, il n’y a pas mieux que no comment® pour apprendre la culture malgache. « Lors de ma première visite en 2015, je n’ai découvert que le show room et non le magazine. Quelques mois après, j’ai cherché des blogs sur Madagascar et je suis tombé sur un article de no comment® et je suis allé sur le site web. Depuis, je le visite régulièrement ! »
A chaque fois, il découvre de nouvelles facettes de l’île. Il apprécie particulièrement Downtown, Métiers, Assos mais surtout la rubrique Culture. « J’ai découvert la chanteuse Zazasoa de Fianarantsoa qui est devenue une amie, Ry Kala Vazo, Rootsikalo… J’ai aussi apprécié l’article sur cette dame qui tient une gargote de nuit. A première vue, on peut se dire que le magazine est destiné à une certaine catégorie sociale. Mais quand on le lit, ce n’est pas le cas, toutes les couches sociales sont représentées. Et l’idée de changer de couverture chaque mois est très originale ! »
Le magazine lui a permis de changer son regard sur certains métiers. Dernièrement, il a lu le Grand Angle sur les tireurs de pousse-pousse. « Une fois, j’étais à Antsirabe, je ne voulais pas prendre le pousse-pousse mais plutôt le cyclo-pousse qui pour moi était moins rétrograde. Mais en lisant le Grand Angle sur les pousse-pousse en avril dernier, je me suis rendu compte que c’étaient des gens qui louaient leur pousse et qui dormaient dedans. Cela m’a permis d’avoir un regard différent sur ce métier et je me suis dit, peut-être qui si j’avais pris le pousse ça aurait pu aider la personne. »
A LIRE AUSSI
-
7 juin 2019. Rossy Heriniaina : « Une bonne maîtrise du noir et blanc »
-
17 mai 2019. Maholy Andrianaivo : « Pas élitiste »
-
3 avril 2019. Henika To Asy Andrianarivo : « Ça fait travailler la matière grise »
-
20 mars 2019. Arielle Finiavana : « Bon pour mon projet pro »
édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
-
Mag No Media 27 Fév
Courrier
On parle de nous
COMMENTAIRES