Coco des Vazaha : Un projet qui n’est pas tombé à l’eau
23 novembre 2016 - AssociationsNo Comment   //   2574 Views   //   N°: 82

Pendant un mois, cinq étudiants d’Ingénieurs Sans Frontières Besançon sont venus à Madagascar pour amener l’eau potable en brousse. Le récit de cette « aventure humaine et technique » est relaté via une websérie drôle et passionnante, intitulée « Coco des Vazaha ».

La génération Y est, paraît-il, la génération « sans frontières ». Toujours à l’affût de la moindre occasion pour partir au loin, le sac à dos toujours prêt à l’emploi et les pages de passeport jamais vides bien longtemps. Mais voyage ne veut pas forcément dire « cocotiers et sable blanc », certains jeunes préfèrent mettre leur temps au profit des plus vulnérables. C’est le cas d’Antoine Bouchet et de quatre autres étudiants spécialisés en ingéniorat qui à travers leur projet Eau pour Madagascar sont partis en terre inconnue pour faire du volontariat. De ce séjour, ils ont réalisé la websérie Coco des Vazaha : 10 épisodes en hommage aux personnes qu’ils ont rencontrées sur le terrain (le trailer est disponible sur Youtube).

Leur but est autant de montrer leur travail dans les villages que la vie dans la campagne profonde malgache. « Vazaha, c’est le premier mot qu’on a appris en arrivant à Madagascar », explique Antoine. Il a passé un mois à Mangily, un village proche de Toliara, avec Arthur, un camarade de classe. Les deux ingénieurs en herbe y ont cartographié le système d’irrigation de la ferme qui appartient à l’ONG Bel Avenir. Trois autres « cocos » sont eux partis vers l’Est à Maintinaindry, non loin de Vatomandry, pour installer une éolienne de pompage d’eau.

Une aventure inoubliable : « Une personne avant de partir nous avait dit qu’à Madagascar nous allions voir que la pauvreté matérielle n’a d’égale que la richesse des cœurs. » Une affirmation qu’ils ont pu expérimenter jour après jour à travers les sourires timides des enfants et la bienveillance des aînés.

L’impact du projet Eau pour Madagascar est des plus nets. La collaboration avec Bel Avenir a permis l’amélioration continue de l’accès à l’eau, ce qui par la suite facilitera l’agrandissement du système d’irrigation et qui, en allant plus loin, servira à développer un projet de pisciculture. Les étudiants ont essayé de mettre à profit tout leur savoir-faire et ont su se débrouiller avec les moyens du bord. Outrepassant les barrières de langue et de culture, Antoine et ses camarades se sont très vite adaptés à la vie à Madagascar. Avec la satisfaction du devoir accompli, ils sont rentrés en France avec un regard et un coeur neufs.

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