Christophe Aubras : Certifié sans pesticides
12 octobre 2016 - Cousins-cousines DiasporaNo Comment   //   2154 Views   //   N°: 81

Vanille, curry, mélange pour poisson aux baies roses, citronnelle, tandori… L’association Le Domaine de Florette, créée il y a quelques mois par Christophe Aubras à La Réunion, porte le nom du domaine familial de Nosy Be. Son objet ? Valoriser les épices malgaches auprès des Réunionnais.

Ancien assistant d’éducation en lycée professionnel agricole à La Réunion, éleveur laitier de formation, Christophe Aubras allie sa passion de la terre à celle de la transmission de connaissances et de valeurs autour d’une agriculture raisonnée. Le respect de la terre, il le doit sûrement aux anciens de sa famille, qui continuent à cultiver de manière traditionnelle du côté de Nosy Be. Si Christophe est né à La Réunion, n’a jamais vécu à Madagascar, il garde pourtant un attachement à la terre de ses ancêtres. Sa tante, Julienne Rasoarinosy Voca, gère le Domaine de Florette au cœur de Nosy Be.

Le lieu aux mille senteurs produit avant tout des épices sur 30 hectares. Une maison d’hôtes au milieu de la nature permet aux visiteurs pratiquant un tourisme responsable et durable de s’imprégner de ces espaces agricoles, et de découvrir la culture des épices odorantes de Madagascar. Christophe Aubras Voca n’est donc pas tombé dans l’agriculture par hasard,

effectuant son pèlerinage écologique annuel au domaine familial, à côté du village d’Andrafiaména, littéralement « l’endroit où poussent des raphias rouges ». Il a tout naturellement créé une passerelle entre le domaine de Nosy Be et La Réunion. L’idée n’est pas de vendre de grandes quantités, mais bien de faire découvrir des saveurs et senteurs, et des épices aux vertus thérapeutiques : brèdes mouroum séchées en poudre, curcuma, girofle, et autre épices qui agrémentent les carrys et autres plats des tables réunionnaises et malgaches.

La prochaine étape pour l’association est d’acquérir une certification européenne en agriculture biologique, qui viendra compléter son approche éducative, sensorielle, gustative et culturelle autourde ses produits. Intervenant sur un stand dans une institution médicosociale, Christophe utilise ses épices comme un moyen de valoriser l’image d’une île rouge aux saveurs naturelles, ce jour-là pour des enfants valides ou en situation de handicap. Madagascar, grenier écologique de l’océan Indien ?

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