Château Lanette 2010
L’avis de l’œnologue
Le vin du mois est un cru français du Bordelais, de la sous-région de Graves : Château Lanette 2010, issu d’assemblage de Merlot et Cabernet sauvignon. Il a le parfait fil conducteur organoleptique des rouges de son terroir : robe grenat, nez frais sur des notes de fruits murs, et bouche souple, dotée d’une certaine finesse malgré son jeune âge. Notons que le millésime 2010 de Graves est à ranger parmi les tout grands, 2009, 2005 et 1990 ! Ce fut une année d’acquisition de belle fraîcheur et de bonne acidité en général ; chose bénéfique pour la plupart des graves dont ce Château Lanette. Côté harmonie, il joue le parfait accord aussi bien avec des plats en sauce que des grillades, aussi bien avec des mets bien concoctés que de bonnes salades biens élaborées. J’ose espérer que tout comme moi, il vous prodiguera un doux confort sensoriel.
Un rapport prix- plaisir non négligeable !
Bénédicte du restaurant La Boussole
Grand vin de bordeaux, ce graves aux arômes de fruits rouge se marie merveilleusement aux viandes rouges grillées ou en sauce, au gibier ainsi qu’à un bon plateau de fromages.
Rapport de dégustation
Robe : rubis, légèrement tuilée
Nez : petits fruits rouges, frais
Bouche : souple et agréable
Période de consommation conseillée : 5-10ans
Accords Mets/Vins : viandes, fromages, desserts
Conclusion : Un cru typique de Graves frais et attrayant, dont l’assemblage fait majoritairement de Merlot se ressent sur sa souplesse.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération .
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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Mag No Media 27 Fév
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