C’est vous qui le dites
11 mars 2014 - Cahier de nuitNo Comment   //   2183 Views

Coups de cœur, coups de gueule, envie d’envoyer un message à une personne qui vous est chère ou simplement de vous exprimer… cette rubrique vous est dédiée. Envoyez vos mails à courrier@nocomment.mg, nous les publierons.

Accro aux branches

Dans votre magazine du mois de janvier (no comment n° 48),  j’ai lu avec plaisir un article sur l’accrobranche. Je suis intéressé par cette activité mais je voudrais savoir si on peut la pratiquer tout au long de l’année. N’y a-t-il aucun risque au niveau de la sécurité et existe-t-il pour grimper aux arbres ? Merci !

 

Tahiry, Antsahabe

L’accrobranche est dispensée par l’association Mad’arbres présidée par Olivier Guerpillon. Il est titulaire d’un diplôme d’éducateur de grimpe d’arbres en France. Au niveau sécurité, cette activité est 100 % sûre car elle est pratiquée dans le strict respect des normes internationales en ce qui concerne les équipements. Le fabricant principal de  matériels (mousquetons, harnais) est d’ailleurs présent à Madagascar. Pour profiter des différentes activités liées à la grimpe, il faut penser à faire des réservations car les installations ne sont pas permanentes. L’association travaille sur  quatre sites : le centre Alahary à Ambohidrabiby, le parc national de Ranomafana, le Rova d’Antsahadinta et à Anjozorobe. Elle peut aussi installer des structures dans des jardins de particuliers pour des anniversaires ou autres événements familiaux. En ce qui concerne le contenu des activités, Olivier Guerpillon et son équipe proposent la grimpe d’arbres, la tyrolienne, des jeux de pistes, des stages d’initiation de deux à cinq jours avec ballade accompagnée d’arbres en arbres et  possibilité de  dormir dans des hamacs suspendus. La formule   « nuit bivouac »  regroupe une demi-journée de découverte et une nuit entière dans les arbres. Pour chaque activité, chaque personne est guidée par une animatrice. L’association accueille aussi les entreprises pour des sessions de team building. Le coût des activités varie selon la taille du groupe entre 30 000 Ar et 100 000 Ar.

Bodybuilding

Je suis très heureuse d’apprendre qu’un sportif de haut niveau malgache a  pu défendre notre pays dans le domaine du bodybuilding (no comment® n° 49),  je n’imaginais pas qu’il y avait de vrais pratiquants chez nous. Je souhaiterais pouvoir suivre ses entraînements, ayant un problème  de surpoids après ma grossesse récente. J’aimerais  aussi savoir si, en complément du culturisme, on peut apprendre auprès de lui des techniques d’autodéfense ?

Onja, Ivandry

Si le culturisme ou bodybuilding (« construction du corps »  en anglais) n’a été pratiqué au début que par les hommes, vers 1980 la gente féminine a commencé à pratiquer ce sport et  à prendre part à des compétitions. Il n’y a donc aucun problème à ce que Maître Narindra vous accueille étant, de plus, habitué à coacher des  culturistes  se trouvant en situation post-natale. Il est toutefois recommandé, comme pour tous les sports, de demander au préalable l’avis de votre médecin traitant. La  salle de l’ASA Body Club permet effectivement la pratique de plusieurs arts martiaux et de techniques de self-défense tout à fait adaptées aux  femmes. Maître Sakoly y enseigne notamment le « combat spécial », un art combinant kick-boxing, lutte et aïkido, permettant de se tirer d’affaire dans toute situation délicate.

Nucléaire malgache

Dans votre dernière édition (no comment n° 49), le Pr. Raoelina Andriambololona de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) affirme que le nucléaire est l’avenir de Madagascar. Il précise que le coût de l’électricité sera divisé par cinq si on adopte cette source d’énergie. Cela fait rêver, mais c’est une utopie ! Certes, il est le « père du nucléaire malgache » et c’est un grand physicien reconnu par la communauté scientifique internationale, mais à lui tout seul, il ne peut rien. On devra attendre des décennies pour avoir d’autres Malgaches aussi capables et expérimentés que lui. Car impossible de confier cette technologie  à risque à des techniciens qui ne seraient pas au top niveau. On a vu ce que cela a donné avec Tchernobyl, et plus récemment avec Fukushima…

Mino, Soavimbahoaka

Vous êtes un peu sévère dans votre jugement. Il est vrai qu’il y a peu de Malgaches maîtrisant le nucléaire, mais il y en a ! Entre autres, le docteur Wilfrid Chrysante Solofoarisina  qui vient d’expliquer, en marge de l’Accord régional africain pour la recherche et la formation dans le domaine des sciences et technologies nucléaires en novembre 2013, qu’on peut transformer de l’eau de mer en eau potable par l’énergie nucléaire. Imaginons l’application pour le sud aride ! D’autres cerveaux #vita gasy travaillent présentement dans des laboratoires scientifiques à l’étranger, attirés par une meilleure rémunération et de meilleures chances d’évolution de carrière. Les inciter à rentrer est encore une autre histoire.

Clic d’Ampefy

Merci à Njaka pour cette photo prise au Centre de Lecture, d’information et de culture (Clic) du village d’Ampefy. Que no comment puisse aussi être un instrument d’apprentissage pour les enfants d’Ampefy  (et d’ailleurs) est pour nous une grande fierté. Créés en 2003 par l’association Trait d’Union, en partenariat avec le Ministère malgache de l’Education nationale, la Fondation Hachette et l’Ambassade de France, les Clic  sont des bibliothèques de brousse réparties sur l’ensemble du territoire dans des localités d’au moins 10 000 habitants possédant un collège.  Depuis 2007, les  Clic sont rattachés à l’Alliance française la plus proche, ce qui  permet de développer toutes sortes d’animations culturelles  en direction du public.

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