Association Ny Valiha : Le bel âge
L’association Ny valiha s’est donnée pour objectif de valoriser la culture malgache dans toutes ses composantes et d’en transmettre les us et coutumes aux plus jeunes, nés sur le sol réunionnais. Une série d’événements a été préparée avec soin pour souffler les 20 bougies de l’association et passer officiellement le relais à la nouvelle génération.
C’est sur la scène du Théâtre sous les arbres, au Port, que s’est joué le dernier acte de la mise en scène écrite par les membres de l’association Ny valiha, pour fêter dignement 20 années d’engagement au service de la valorisation de la culture malgache à La Réunion. Ont jalonné mars un dîner dansant, une exposition de vêtements et d’instruments de musique, des échanges interculturels, un stage de danse, des apprentissages de jeux malgaches et des contes.
sur le deuxième plan de la scène se trouvaient les anciens, chanteurs et musiciens, épaulés par Zamba et Bera venus spécialement pour l’occasion, et au premier plan la nouvelle génération assurait la dynamique du spectacle, le mouvement, la danse. La transmission culturelle n’est pas figée, elle évolue avec son temps. La chanteuse Tiana, observatrice de l’événement, explique : « J’ai beaucoup aimé la partie fusion avec la danse actuelle au milieu de la rythmique magique de notre musique du Sud. C’était une espèce de battle de hip-hop en fait ! » Pour assurer cette transition et cette complémentarité entre les générations, Armelle, métisse malgache née à La Réunion (tout un symbole, elle était in utero quand l’association a déposé ses statuts en 1996, et a en a suivi tous les événements dès son plus jeune âge, se nourrissant de sa culture d’origine grâce à elle), Armelle disais-je, a fraîchement été nommée par ses aînés chorégraphe de l’association. Et à cette occasion le groupe de maloya (genre musical) réunionnais ZenfanGad et le chanteur portois Niamor ont également participé au spectacle.
La recette de Ny valiha ? Une bonne dose de traditions malgaches de toutes les provinces, qui constituent les ingrédients de base d’origine contrôlée, un zeste de culture urbaine spécifique à la ville du Port, et un enrichissement au maloya péi (au pays du maloya), musique qui symbolise les liens qui existent entre La Réunion et Madagascar.
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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Mag No Media 27 Fév
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